29.08.18

Par hasard, je tombe sur l’Eglise de Sant Ignazio, au centre de Rome. C’est l’eglise où – outre y trouver un peu de fraîcheur – on peut admirer la sublime « Apoteosi di Sant Ignazio » d’ Andrea dal Pozzo. C’est une fresque extraordinaire, que j’utilise souvent pour démontrer aux étudiant-e-s la profonde diversité de l’espace catholique, et baroque, par rapport à l’espace imaginé et représenté par les protestants. Un espace polycentrique, animé par une pléthore de personnages – saints, vierges, anges… – qui peuplent ce ciel baroque. Un distillat de tout ce qui, aux yeux des réformés, manifeste la vacuité, la frivolité et superficialité ainsi que la tendance à la superstition des catholiques. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

Ce sont – me semble-t-il – en large partie les stéréotype qui sont appliqué aujourd’hui aux peuples du sud, et en partie d’autres pays extra-européens.

 

 

En tout cas, c’est beau…

28.08.18

In der Freccia Rossa nach Rom – sehr pünktlich übrigens – habe ich Zeit, Zeitungen zu lesen.

«La UE corregge il governo «Una farsa i 20 miliardidell’Italia solo tre netti»» (La Repubblica, 12).

Die italienischen Zeitungen beginnen, ohne Interpunktion und mit phantasievoller Grammatik zu schreiben: ein Indiz für den heutigen Zustand des Landes? Continuer la lecture de « 28.08.18 »

27.08.18

Luigi di Maio lance le débat autour de la nationalisation des autoroutes, après le désastre du pont Morandi à Gênes. C’est un bon débat, mais je doute qu’une simple nationalisation soit une bonne solution pour l’Italie, si l’on pense au système clientéliste géré par les partis pendant les années 1950-1980.

Je pense au livre de Piero Gobetti (la rivolutione liberale, Torino: Einaudi) et à son concept de “ rivoluzione liberale mancata ». Continuer la lecture de « 27.08.18 »