Par hasard, je tombe sur l’Eglise de Sant Ignazio, au centre de Rome. C’est l’eglise où – outre y trouver un peu de fraîcheur – on peut admirer la sublime « Apoteosi di Sant Ignazio » d’ Andrea dal Pozzo. C’est une fresque extraordinaire, que j’utilise souvent pour démontrer aux étudiant-e-s la profonde diversité de l’espace catholique, et baroque, par rapport à l’espace imaginé et représenté par les protestants. Un espace polycentrique, animé par une pléthore de personnages – saints, vierges, anges… – qui peuplent ce ciel baroque. Un distillat de tout ce qui, aux yeux des réformés, manifeste la vacuité, la frivolité et superficialité ainsi que la tendance à la superstition des catholiques. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
Ce sont – me semble-t-il – en large partie les stéréotype qui sont appliqué aujourd’hui aux peuples du sud, et en partie d’autres pays extra-européens.
En tout cas, c’est beau…