Voir, puis réduire la musique au silence. Baudelaire et Mallarmé dans le sillage de Diderot

Baudelaire et Mallarmé, dans le sillage de Diderot, ont fait de la musique un paradigme essentiel pour penser le rapport entre les arts en général et la portée de la poésie en particulier. La musique permet notamment de mesurer l’effet émotif du récepteur, poussé à son paroxysme chez les deux poètes.

Cet article s’inscrit dans l’ouvrage issu du colloque Les cordes vibrantes de l’art, organisé en 2018 à Paris par Nathalie Kremer et Sarah Nancy. Les actes sont publiés par les Presses universitaires de Rennes (https://pur-editions.fr/product/5392/les-cordes-vibrantes-de-l-art)

Diderot: le temps des peintres

Le colloque Diderot et le temps s’est tenu à Aix-Marseille en 2013 puis à Lausanne en 2014, en marge de l’exposition Le Goût de Diderot, organisée par le Musée Fabre de Montpellier et la Fondation de l’Hermitage, à Lausanne. Stéphane Lojkine, Adrien Paschoud et Barbara Selmeci Castioni sont les éditeurs scientifiques des actes.

Ma contribution au colloque, « Le temps des peintres. Diderot dans la matière de Chardin », montre que la peinture – art de l’espace par excellence – permet en fait à Diderot de penser le temps de manière originale, et cela à partir de la matière picturale de Chardin, dans le Salon de 1763. Cet article développe une réflexion que j’ai poursuivie dans Ecrire le regard. L’esthétique de la Modernité en question et dans Diderot et la peinture.

Publié dans Stéphane Lojkine, Adrien Paschoud et Barbara Selmeci Castioni (dir.), Diderot et le temps, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, coll. Textuelles, 2016, p.255-264.